ISBN 978-2-491641-17-7. 152 pages
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À la faveur d’un long entretien accordé par le musicologue Bernard Fournier à Loïc Céry dans le cadre des « Grands entretiens de l’Institut du Tout-Monde » en 2020, un dialogue dense s’est engagé à propos de Beethoven, à l’occasion de la célébration du 250e anniversaire de la naissance du compositeur. Qu’il s’agisse du rapport collectif qui peut se dessiner aujourd’hui vis-à-vis de l’héritage culturel que représente le legs d’un tel géant de la musique, des structures de son écriture musicale ou de la portée de son humanisme devenu proverbial, les sujets n’ont pas manqué dans cet échange qui avait initialement donné lieu à un long podcast en trois parties de près de quatre heures. Ce dialogue, aujourd’hui retranscrit et sensiblement augmenté pour la collection « Musicologie » des Éditions de l’Institut du Tout-Monde, est aussi un voyage au long cours dans une passion beethovénienne commune, la passion à jamais inaltérable nourrie pour une musique qui avait été conçue par son créateur, pour « se délivrer des malheurs où les autres se traînent ».
Bernard Fournier a enseigné l’histoire de la musique à l’Université Paris VIII. Il est aujourd’hui l’un des plus éminents musicologues français, et l’un des meilleurs spécialistes de Beethoven dans le monde. Son Histoire du Quatuor à cordes en trois tomes chez Fayard fait autorité comme somme de référence et ses ouvrages consacrés à Beethoven (parmi lesquels Le génie de Beethoven – Fayard, 2016 – et À l’écoute des Quatuors de Beethoven – Buchet-Chastel, 2020) ont marqué les études beethovéniennes. Bernard Fournier aborde la musique de l’intérieur, puisque lui-même violoniste, il prit part pendant quarante ans aux Quatuors Serioso et Antonia.
Loïc Céry dirige le Centre international d’études Édouard Glissant (CIEEG) et la revue Les Cahiers du Tout-Monde à l’Institut du Tout-Monde (fondé par Édouard Glissant à Paris en 2006). Spécialiste de Saint-John Perse et d’Édouard Glissant et auteur de plusieurs études littéraires à leur sujet entre autres, il a créé par ailleurs la revue La nouvelle anabase en 2006, consacrée à l’étude de l’œuvre de Saint-John Perse. Ancien élève de l’École Normale de Musique de Paris et violoniste de formation, il a fondé la collection Musicologie aux Éditions de l’Institut du Tout-Monde.
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